Photo de famille

La réunion mondiale sur les systèmes d’audit, de certification et de vérification ayant un impact sur les droits des Peuples autochtones et communautés locales s’est ouverte ce lundi 10 mars 2024 à Jakarta, République de l’Indonésie. Objectif, avoir une meilleure connaissance ou compréhension pour les représentants des communautés, peuples autochtones et indigènes de divers systèmes d’audit, de vérification et de certification ayant un impact sur les peuples autochtones, disposer d’une compréhension commune par les représentants autochtones des faiblesses et risques associés à ces dynamiques, sur la base des réflexions initiales, envisager des mesures qui pourraient être prises pour remédier à ces faiblesses.  Durant trois jours, des participants venus du Liberia, du Népal, des Etats-Unis, du Surinam,  du Cambodge, de la  Norvège , du Costa Rica, de l’Inde, de la Thaïlande, du  Chili, de l’Espagne, de la Guyane Sud-américaine, de la Guinée et de l’Indonésie, pour ne citer que ceux-ci, vont échanger les  expériences sur les systèmes d’audit, de certification ayant un impact sur les droits des peuples autochtones et communautés locales en Indonésie.

Aboubacar Diallo Directeur Executif en plein exposé à la réunion mondiale sur les systèmes d’audit, de certification et de vérification ayant un impact sur les droits des Peuples autochtones et communautés locales en Indonésie.

Considéré comme l’une des toutes premières organisations de la société ayant capitalisé plus d’expériences en matière de défense et de promotion des droits des communautés, le centre du commerce international pour le développement, CECIDE, est grandement représenté à cette rencontre internationale par son Directeur Exécutif, Aboubacar Diallo.

La représentante des nations unies expose devant les participants.

Pour ce faire, l’envoyé spécial du CECIDE à cette réunion mondiale a exposé devant des participants sur l’expérience de son organisation dans la défense et la promotion de droits des communautés riveraines de l’activité extractive bauxitique sur la chaîne des valeurs.

Aboubacar Diallo Directeur Exécutif du CECIDE.

Tout d’abord, le Directeur Exécutif du CECIDE  a fait savoir aux uns et aux autres que le  » Centre du Commerce International pour le Développement, créé en octobre 2000, est  une organisation de la societé civile  guinéenne, à but non lucratif dont l’objectif est de  défendre et promouvoir les droits des communautés à la base  mais aussi de la  prise en compte  dans la définition et la mise en place des politiques publiques de développement », dira-t-il aux participants.

S’appuyant sur les expériences de terrain du CECIDE  dans la cité industrielle  de Sangaredi, située au nord-ouest de la Guinée maritime, dans la région de Boké, qui abrite plusieurs concessions minières bauxitiques dont la plus grande s’appelle CBG  mais aussi l’un des plus grands gisements de bauxite au monde à haute teneur en alumine, Aboubacar  Diallo a partagé avec brio l’expérience de son organisation dans la défense et la promotion des droits des communautés riveraines de l’activité extractive bauxitique sur la chaîne des valeurs.

De la manière par laquelle le CECIDE procède pour avoir des informations auprès des auditeurs sur les impacts de l’opération sur les communautés, de la  compréhension du comportement et de  l’attitude de l’entreprise envers la communauté, afin de s’assurer si le CLIP a été appliqué et, si c’est le cas, comment cela a été fait, ainsi que la gestion des plaintes des communautés dans le processus de certification, tout a été expliqué par le représentant du CECIDE à cette reunion annuelle en Indonésie.

Parlant de la gestion des plaintes communautaires dans le processus de certification, Aboubacar Diallo a laissé entendre que « l’entreprise doit mettre en place une procédure claire, afin que les communautés impactées sachent où déposer une ou des plaintes, au besoin, de manière que les préoccupations soulevées puissent être prises en compte. Ce fut le cas également lorsque les communautés veulent plus d’informations ».

Photo des participants

A rappeler que durant ces trois jours de travaux, les participants vont aborder plusieurs  thématiques à savoir: paysage des systèmes de certification et de l’engagement des peuples autochtones, l’expérience des peuples autochtones dans l’élaboration des normes, Initiative pour une assurance minière responsable (IRMA) (Robie), expériences des peuples autochtones en matière d’audit/certification, l’expérience émergentes en matière de certification, l’expérience des peuples autochtones en matière d’audit, participation des peuples autochtones à la gouvernance, alignement des systèmes de certification/d’audit sur les UNGP et l’expériences des peuples autochtones sur l’accès aux recours en cas de problèmes liés à l’audit/la certification.

Quelques images de la rencontre.

Service Communication