Dans l’objectif de mieux faire comprendre le fonctionnement du Système de Certification du Processus de Kimberley (SCPK) et de renforcer la coordination entre les différents acteurs impliqués, le Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE), à travers son programme Minerai de Développement Exploitation Artisanale (MIDEXA) dirigé par Mamadou Diaby, a organisé un atelier d’échange et de sensibilisation, le mardi 30 septembre. L’événement s’est tenu en collaboration avec le Secrétariat Permanent du Processus de Kimberley, relevant du Ministère des Mines et de la Géologie (MMG).

Cet atelier a réuni les membres du Comité National du Processus de Kimberley (CNPK), représentant les institutions publiques, le secteur privé, la société civile ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il visait à renforcer les capacités de l’ensemble des parties prenantes nationales, tout en encourageant une collaboration plus étroite et transparente autour de la gouvernance du secteur.

Grâce à une approche participative et inclusive, les participants ont échangé autour de plusieurs thématiques clés, dont : la présentation des mécanismes de fonctionnement du Processus de Kimberley, des séances interactives de questions-réponses, des travaux de groupe, et des discussions en plénière.
L’atelier a mis l’accent sur la responsabilisation des acteurs locaux et la valorisation des bonnes pratiques, tant au niveau national que régional et international.
Interrogé sur les objectifs de cette initiative, Mamadou Diaby, coordinateur du programme MIDEXA, a expliqué :
« Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs nationaux sur le fonctionnement du SCPK en Guinée, en leur fournissant un cadre d’échange animé par les membres du CNPK. Il s’agit notamment de clarifier le cadre juridique et institutionnel du système, de préciser les rôles et responsabilités de chaque acteur, d’identifier les défis et opportunités liés à sa mise en œuvre, et de promouvoir la transparence et la coopération entre les parties. »
Il a également souligné les attentes principales de la session :
« L’objectif est que chaque participant ressorte avec une compréhension claire du SCPK, de ses mécanismes et de son cadre de mise en œuvre. Il est aussi essentiel de recueillir les préoccupations et recommandations des acteurs pour améliorer l’efficacité globale du système. »
Pour rappel, la Guinée, en tant que pays membre du Processus de Kimberley, s’est engagée à respecter les normes internationales visant à prévenir le commerce des diamants issus de zones de conflit. Le SCPK constitue ainsi un instrument stratégique garantissant la traçabilité, la transparence et la légalité du commerce des diamants bruts sur le territoire.
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