Les défenseurs et militants des droits humains et environnementaux se réunissent du 17 au 19 janvier 2024 à Monrovia, au Libéria, pour réfléchir aux mécanismes d’élargissement de leur réseau afin d’avoir un plus grand impact par leurs activités sur les leaders dans la défense des droits des peuples à tous les niveaux. Une initiative de la Plateforme de la Société Civile sur les droits et la gouvernance des ressources naturelles de l’Union du Fleuve Mano (Plateforme MRU OSC).
Le Coordinateur de Programme MIDEXA du Centre du Commerce International pour le Développement »CECIDE », Monsieur Mamadou Diaby, participe depuis le mercredi 17 janvier 2024 à Monrovia à cette rencontre sous – régionale axée sur la défense des droits et la gouvernance des ressources naturelles.
« Nous luttons ensemble pour défendre notre planète et l’humanité. La Plateforme est un réseau d’acteurs fonciers et environnementaux de première ligne, défenseurs opérant en Afrique de l’Ouest. Les défenseurs de première ligne sont souvent les premiers intervenants dans la défense du climat, de la communauté, des droits humains, sociaux économiques et les droits environnementaux. Ils sont également connus pour être parmi les premières victimes d’attaques et de représailles dans la région. Ils vivent dans des communautés vulnérables qui sont victimes de souffrances historiques tels que : la marginalisation, l’abus de la part des gouvernements et des sociétés transnationales cela par un manque d’attention accordée à leur sort, en raison d’une sous-déclaration flagrante des cas d’attaques contre eux. Les organisations internationales de collecte de données n’ont pas été en mesure de couvrir entièrement l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique en général. En conséquence, nos gens sont violés/tués sans papiers », a déclaré Peter Quaqua, le coordinateur de ladite plateforme lors de cette rencontre.
Et d’ajouter »en 2021, le réseau a lancé l’Annuaire des défenseurs de première ligne en Afrique de l’Ouest pour répondre à la sous-déclaration aiguë des cas d’attaques contre les défenseurs. L’objectif est de surveiller, documenter et signaler les attaques, ainsi que de créer de la visibilité sur le travail des défenseurs et des militants de base dans la région. Nous avons mené des projets pilotes dans huit pays (Libéria, Guinée, Mali, Ghana, Nigeria, Niger, Sierra Leone et Côte d’Ivoire) et nous avons décidé de couvrir toute l’Afrique de l’Ouest à partir de cette année 2024 ».
Pour finir, Peter Quaqua, le coordinateur de la Plateforme de la Société Civile sur les droits et la gouvernance des ressources naturelles de l’Union du Fleuve Mano (Plateforme MRU OSC) a laissé entendre que toutes ces actions s’inscrivent »dans le cadre du projet d’expansion qui réuni tous les collecteurs de données. Cela pour leur permettre d’intégrer ce programme régional, raconter notre propre histoire et d’élever le sort des défenseurs et activistes dans leurs pays respectifs à savoir : le Libéria, Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Sierra Leone, Guinée Bissao, Benin, Mauritanie, Cape Vert, Nigéria, Ghana, Niger ».
A rappeler que la plateforme de la société civile sur les droits et la gouvernance des ressources naturelles de l’Union du fleuve Mano (MRU OSC Platform) est un réseau d’acteurs fonciers et environnementaux de première ligne, de défenseurs opérant en Afrique de l’Ouest, dont le Secrétariat est hébergé par Green Advocates International, Monrovia, Libéria.
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