Du 21 au 29 septembre dernier s’est tenue au Nigeria l’Assemblée des Femmes Africaines sur le Climat. Toujours présent au grand rendez-vous sur les questions climatiques et environnementales, le Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE) était valablement représenté par sa responsable du programme Femme et Développement (FEDEV) à cette rencontre placée sous le thème : ‘’Les Femmes africaines pour la justice climatique et les Alternatives de Développement Durable. »
Prenant la parole devant des invités venus des différents pays africains, la responsable du programme Femme et Développement du CECIDE, Letitia Lamah, a exposé sur : comment le secteur extractif affecte les femmes dans certaines régions de la Guinée et pourquoi disent-elles NON, ensuite sur le rapport avec le changement climatique et enfin sur les alternatives.
D’entrée, elle fait savoir que plusieurs pays d’Afrique détiennent d’importantes ressources naturelles jusque-là inexploitées. Ce qui place le continent au centre de toutes les convoitises des grandes multinationales.
Poursuivant son exposé, elle déplore le fait que l’exploitation des ressources en Afrique se fait en violation des droits humains des communautés et en dehors des réglementations en la matière.
‘’Le changement climatique trouve donc un terreau fertile à cause de la pression exercée sur la forêt qui n’est plus à mesure de jouer pleinement son rôle régulateur du climat. Cela met à rude épreuve les moyens de subsistance des communautés. Or, lorsque ces moyens sont menacés, les femmes en sont particulièrement les premières victimes en raison des rôles rattachés à leur statut social. C’est pourquoi, des voix s’élèvent en Afrique, pour non seulement dénoncer ce modèle de développement qui appauvrit les communautés particulièrement les femmes, mais aussi demander réparation’’.
Elle conclut en rappelant les multiples actions menées par le CECIDE dans le cadre de la lutte contre ce fléau.
‘’Le CECIDE, à travers son programme FEDEV, mène des actions intégrées d’information et de sensibilisation des femmes sur leurs droits. Il (CECIDE) appuie aussi les initiatives locales telles que la promotion et la sécurisation des aires de production maraîchères, le transfert des compétences en techniques agricoles pour une meilleure adaptation face aux effets des changements climatiques et a l’atténuation des impacts des grands projets sur les communautés et les femmes’’.
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