En marge de l’atelier régional de partage et de capitalisation organisé à Dakar du 28 au 30 novembre dernier sous le thème  »Amplifier la voix des femmes affectées par les projets de la BAD en Afrique de l’Ouest », la responsable du programme Femme et Développement de l’ONG Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE) madame Leticia Lamah a été élue vice-présidente du Réseau des Femmes Africaines Impactées par le Financement de la BAD.

Cette rencontre qui a connue la participation des femmes venues du Burkina-Faso,de la Guinée et du Sénégal, a été une occasion pour les femmes affectées par les projets de la Banque Africaine de Développement (BAD) d’expliquer chacune de son côté les difficultés auxquelles elles sont confrontées. Lesquelles difficultés sont engendrées par les projets de financement de cette institution dans les domaines de l’énergie en Guinée, de la Centrale à charbon au Sénégal et de la centrale solaire yeleen au Burkina –Fasso.

Accompagnée par deux femmes de la préfecture de Kindia toutes impactées par le projet d’interconnexion de l’énergie OMVG, la responsable du programme FEDEV Leticia Lamah a à cet effet expliqué les difficultés dont les femmes guinéennes touchées par ce projet d’énergie subissent.

 »Conformément à la thématique de la rencontre qui est celle d’amplifier la voix des femmes affectées par les projets de la BAD en Afrique de l’Ouest, j’ai tenue à faire une communication sur la spécificité des femmes touchées par le projet d’interconnexion de l’énergie OMVG en Guinée. C’est pour cette raison, que j’ai expliqué aux femmes participantes, les difficultés auxquelles sont confrontées les communautés concernées par le projet de l’énergie en Guinée particulièrement les projets qui touchent les femmes. Entre autres difficultés vous avez : la perte des terres agricoles, le faible taux d’indemnisations de leurs terres touchées par le projet, la méconnaissance des politiques de la BAD notamment la politique de sauvegarde environnementale sur le mécanisme indépendant de recours le MIR », a-t-elle expliqué aux participantes venues du Burkina-Faso, du Sénégal et de la Guinée.

Et d’ajouter  »Cette formation, nous a permis de comprendre les énormes difficultés qu’éprouvent les femmes des communautés concernées pour la construction de la Centrale à charbon au Sénégal et de la centrale solaire yeleen au Burkina-Faso. Toutes choses qui nous outillent davantage dans la défense et la promotion des droits des femmes touchées par les différents projets de la BAD », a-t-elle indiqué.

Cette autre participation du Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE) à cet atelier régional démontre davantage l’engagement et la détermination de ce centre à œuvrer pour la promotion et la défense des droits des communautés impactées par les différents projets énergétiques, environnementaux en Guinée.

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