Le Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE), à travers sa coordinatrice du programme Femmes et Développement, a participé du 17 au 22 juillet dernier à Dakar au séminaire sous- régional Afrique Centrale et de l’Ouest sur le droit de dire NON.
Avec pour objectif de faire l’état des lieux des activités menées au niveau national dans le cadre du Droit de Dire Non des Femmes aux modèles de développement qui détruisent les moyens de subsistance des communautés, cette rencontre, organisée par WoMin /LSD, a été une occasion pour la coordinatrice du programme Femmes et Développement du CECIDE, Madame Laetitia LAMAH, de présenter la lutte des femmes impactées par le barrage hydroélectrique de Souapiti.
Devant les participants venus du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Libéria, de la Sierra Leone, du Cameroun, du Nigeria et de la Guinée, la représentante du Centre de Commerce International pour le Développement (CECIDE) a expliqué avec brio les différentes difficultés auxquelles les femmes touchées par la construction du barrage hydroélectrique de Souapiti sont confrontées. Il s’agit, par exemple, des inondations des terres cultivables et des habitations, la détérioration des conditions de vie des populations en général, particulièrement celles des femmes, la réinstallation forcée sans mesures suffisantes d’accompagnement, la dégradation des liens de familles etc..
Elle a également étalé les multiples actions que le CECIDE est en train de mettre en œuvre en faveur de ces femmes impactées. Comme l’information et la sensibilisation des femmes sur leur droit de dire non, l’accompagnement des femmes dans les aménagements d’un site de production maraichère, l’étude sur les dispositifs internes et externes qui soutiennent le droit de dire non en République de Guinée. Une manière pour cette institution de défendre les droits de cette couche.
A rappeler que le programme Femmes et Développement du CECIDE s’occupe des questions liées à l’autonomisation socioéconomique des femmes.
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