Leticia Lamah responsable du programme FEDEV du CECIDE

La 3ème édition de l’Assemblée des Femmes Africaines sur le Climat s’est  ouvert depuis le 06 octobre dernier au Sénégal.

Organisée par WOMIN et LSD, cette 3ème édition, qui a connu la participation de près de 200 femmes, se fixe comme objectif  de créer un espace sécurisé dans lequel les femmes africaines peuvent se réunir pour parler de la crise climatique  à laquelle elles sont confrontées mais aussi d’acquérir des outils pour dénoncer le modèle actuel de développement guidé en grande partie par le capitalisme.

Toujours présent aux grandes rencontres internationales sur les questions de l’environnement, de l’agriculture, de la promotion des droits de l’Homme et de la défense des droits des femmes et filles, le Centre du Commerce International pour le Développement a été  bel et bien représenté à cette 3ème édition de l’assemblée des Femmes Africaines sur le climat à travers la responsable du programme Femmes et Développement FEDEV madame Leticia Lamah.

Accompagnée de trois autres femmes communautaires qui subissent les impacts cumulatifs des changements climatiques et de l’extractivisme en Guinée, pour   Madame Leticia Lamah, cette 3ème édition qui s’est tenue à Dakar du 06 au 12 octobre 2024,  »contrairement à la COP, est plutôt une contre COP. Du 06 au 12 octobre, plusieurs sessions d’enseignement sur différents thèmes inscrits à l’agenda de l’assemblée ont été enseignées aux participantes », a-t-elle précisé d’entrée.

A la question de savoir pourquoi les ONG WOMIN ET LSD ont décidé d’offrir cette formation à près de 200 femmes, la responsable du programme FEDEV du CECIDE laisse entendre que  »c’est pour créer un espace sécurisé dans lequel les femmes africaines se réunissent pour non seulement parler de la crise climatique qui les affecte, mais aussi dénoncer le modèle actuel de développement guidé par le capitalisme, responsable de la dégradation de l’environnement et des écosystèmes qui sont pourtant le socle des communautés. Egalement leur permettre de partager les expériences dont elles disposent en matière de solutions réelles à la crise climatique et la résistance au système patriarcal qui les opprime ».

Pour ce faire, conclut Leticia Lamah,  »les participants ont au cours de cette formation construit des messages forts à l’endroit des gouvernements pour un développement inclusif. »

A rappeler que cette formation prend fin ce samedi 12 octobre 2024.q

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